posté le mardi 14 avril 2009

Voyage d'Avril à Cuenca

 

Voici le film réalisé par l'équipe Galgosfrance lors de son dernier voyage à Cuenca: le but était de rapatrier les chiens en famille d'accueil ou chez leurs adoptants.

Les voici dans l'ordre:

 

 


 

 





 

 


 
 
posté le mardi 14 avril 2009

Tristegria


publié le 05-03-2009


"Encore une innocente victime de la cruauté...

Hier, les bénévoles ont reçu un appel, on leur a dit qu'il y avait un galgo (croisé) dans une parcelle privée...

Mercédes s'est rendue sur place avec un autre bénévole et lorsqu'ils ont vu ce chien, le monde leur est tombé sur la tête...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était là... Abandonné, souffrant de la faim, de la solitude, de l'abandon, de la maltraitance...

 

Il a été pris en charge par le refuge de Cuenca. Il va lui falloir beaucoup de soins, de la nourriture énergisante, de la chaleur et surtout beaucoup d'affection...

Tristegria a été porté chez le vétérinaire pour les premiers soins d'urgence et pour lui faire des tests...

Ce pauvre martyre est atteint de la Erlichia, il a des vers.... l'une de ses pattes est très mal... et dans un état de dénutrition avancé.

 

 

 

 



Il a ensuite été baigné et soigné... il est couvert de plaies sanguinolantes...


Et malgré toutes ses souffrances... Tristegria est d'une grande bonté, il remue la queue au seul fait de le regarder...


 
 
Son état est difficile et toute aide sera la bienvenue pour faire face aux nombreux soins...
Vous pouvez parrainner Tristegria ou bien envoyer un don en précisant : "pour Tristegria"
Merci pour votre aide."
 

 

 

 

Aujourd'hui:

 

"Tristégria a été sauvé par les bénévoles du refuge de Cuenca, il était abandonné sur une parcelle privée et ne recevait plus aucuns soin, très maigre, des plaies partout sur le corps, souffrant de la faim et de la solitude...


Tristégria va beaucoup mieux, il aura suffit d'un peu de temps passé à Cuencanimal pour qu'il reprenne des forces ! Il faut une famille avec peu de chiens et sans autre mâle.
"

 

"Il a bien repris du poids à présent et est très gentil avec les gens. Il attend toujours une famille."

 

 


 

 

 

 

Ce petit loulou a redécouvert peu  à peu la douceur de vivre, et dès lors n'a plus suscité d'intérêt de la part du public... nous lui avons donc offert une nouvelle chance, car il le mérite encore plus, par conséquent...

 


Commentaires

 

1. Laura11  le 21-05-2010 à 20:38:06

Les humains sont d'une tel cruauté...
Je ne les comprendrais vraiment jamais!
C'est bien plus qu'horrible!
Il faut regarder la vérité en face, même si elle est malheureusement très dur.
Moi même j'avoue que je n'arrive pas a regarder les photos plus d'une seconde, alors que les personnes qui font cet acte peuvent vivre avec.
C'est tout simplement inhumain!
Et un très grand bravo aux associations qui n'abandonne pas les animaux.
Ces êtres vivants ont besoins aux chances, à l'affection, c'est tout ce que mérite les animaux, de l'amour.
Je vous soutiens vraiment! J'espère qu'un jour tout cela cessera!
En tout cas bonne continuation à tous!

2. andree  le 27-10-2010 à 03:48:28  (site)

j'ai 2 males sterilises pensez vous quu'il pourez s'entendre avec mes chiens.Je peut adobter 2 galgos j'ais deja eu des levriers jais une villa dans le sud de la France ,mon mari et moi sommes retaites

 
 
 
posté le dimanche 12 avril 2009

USA, au coeur du trafic de peaux... Encore des Lévriers...

 
 4 Avril 2009
 
"Une odeur épouvantable... Et, en contre-bas d'un petit pont de BELLEFONTAINE - Logan County, Ohio, là où passe un petit cours d'eau... Une pile de cadavres en décomposition, la plupart des corps n'ont plus de fourrure, une scène d'horreur que Joni Dailey, bénévole de la Humane Society préfèrerait ne jamais avoir vu...
 

video

 
Les pompiers ont dégagés 14 chiens et ce qui semblerait être un chat, parmiseux 7 Greyhounds, tous ont été envoyés vers the School of Veterinary Medicine at Ohio State University afin de déterminer les causes de la mort. D'après les premières constatations un des malheureux assasinés et pelé a été abattu par balle, les autres auraient été euthanasiés avant que l'on ne leur vole leur peau !


Les restes des animaux montraient que ces derniers avaient un poids normal et que leurs griffes étaient entretenues ce qui indique qu'ils étaient des chiens de compagnie probablement soustraits à leurs familles pour alimenter un trafic dont nombre de Greyhounds font les frais aux USA.


Après les tambourins irlandais et les marchés coréens, il faut se rendre à l'évidence que la peau des Greyhounds a pour certains plus de valeur une fois qu'elle leur a été arrachée..."

 
 
Ceci pourrait-il expliquer en partie la pratique espagnole en vogue du "pelage à vif"?...
 
 
 


 
 
posté le dimanche 12 avril 2009

Ca devient vraiment ridicule...

24 Mars 2009

 

 

Voici quelques extraits d'un communiqué de presse publié par la Fédération Espagnole de Galgos (tortionnaires & Cie...) :

 

 

" LA REPONSE de la FEG à la démagogie des associations de protection animale: (...) Aujourd'hui, le 24 Mars, on nous a remis 22.000 signatures contre la chasse avec les chiens. Au cours de la dernière campagne de la FEG en faveur de la chasse traditionnelle des lièvres avec des chiens (...),  135.000 signatures ont été recueillies. La différence est claire. Dans leurs déclarations, ils parlent de chiens pendus, battus, brûlés ... , et condamnés à mourir de la plus cruelle des façons, des événements qui restent à prouver dans un collectif qui regroupe des centaines de milliers de personnes; tout ce que vous cherchez est de convaincre le public que tous les galgueros le font. (...) Alors assez de cette démagogie"

 

 

Source: Federation Espanola de Galgos

 


 

Il fallait s'y attendre...

 

 Mais aussi... / publié le 28 Mars 2009

 

"C'est le corps d'un Galgo pendu qui a été exposé en mars en signe de protestation contre les pratiques inhumaines des chasseurs, l'action menée par l'association El Refugio dirigée par Nacho Paunero a eu lieu devant les bâtiments du Ministère de l'environnement Espagnol.



"Des milliers de chiens utilisés pour la chasse vivent attachés, entassés, dans des conditions déplorables et beaucoup d'entre eux meurent pendus comme ce Galgo que nous avont trouvé à Sonseca-Tolède il y a une semaine. Ca, c'est la réalité de l'Espagne. Nous voulons que depuis le Ministère de l'Environnement et du Milieu Rural et Marin soit demandé à toutes les Communautés autonomes de réaliser un contrôle strict des chiens utilisés pour la chasse" - Nacho Paunero, Président de El Refugio.




A part ça... Les pendaisons n'existent plus en Espagne...
 
 
 
Source:http://bulletinlevrier.blogspot.com/

 

 


 
 
posté le dimanche 12 avril 2009

Avis de recherche

 

 
"Bonjour, je recherche désespérement mon chien (griffon croisé noir-gris/blanc et feu (masque et pattes) 30kg) disparu depuis le 17/02.
 
 
Parti sur une piste de chienne en chasse, je crains qu'il ne se soit perdu ou que quelqu'un l'ai récupéré pensant qu'il etait abandonné.
Il n'avait pas de collier, mais porte un tatouage très lisible à l'oreille droite. Il a 10 ans et est très attaché à sa famille et il nous manque terriblement.
Peut-être l'avez vous aperçu dans votre quartier, chez un voisin... Toute piste peut-être utile. Même si vous n'avez pas la certitude qu'il s'agit de Winner, n'hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos doutes, j'irai vérifier par moi-même.
 
Winner est un chien habitué à vivre à l'extérieur, à la campagne. Il peut parcourir de très nombreux kilomètres. C'est pourquoi les recherches sont étendues à toute la région PACA.
 
Auriez-vous l'extrême amabilité d'imprimer et de placer en un endroit visible l'affiche qui se trouve en pièce jointe.
L'affiche est également disponible sur le blog  dédié à la recherche de Winner, à cette adresse:
 
 
( faire "fichier", puis "imprimer" )
 
Quelle que soit votre décision, je vous remercie de bien vouloir m'en informer par email afin que je puisse dresser une liste des déplacements à effectuer.
 
Merci par avance pour votre aide.
 
Cordialement"
 
V. Marlic
 
06 66 65 20 13
06 65 18 89 13
 


 
 
posté le dimanche 12 avril 2009

Etat des lieux

 

Un pays qui s'appelle Espagne... et fait partie de l'Europe!

 

 



 

 


 
 
posté le dimanche 12 avril 2009

Aguilar de la Frontera: Assassinat de deux innocents

 
publié le 31-03-2009


"Un jeune mastin avait été signalé aux bénévoles oeuvrant sur Cordoba, blessé, probablement torturé ou victime de mauvais traitements. Une corde enserrait son cou, et la boite cranienne était enfoncée avec une large blessure. Accompagnant ce malheureux, une petite chienne, jeune et saine, le suivait partout. Ces deux pauvres abandonnés cherchaient compassion dans une rue d'Aguilar de Cordoba.

   

Les bénévoles avertis du cas avaient trouvé des accueils et mis en place le sauvetage, venant demander de l'aide au vétérinaire de la ville, possédant une clinique. Celui-ci non seulement avait refusé son aide mais il avait sommé les bénévoles de les récupérer avant le lendemain...

A peine quelques heures plus tard, ce même jour, le vendredi 27 mars 2009, le vétérinaire accompagné d'un commis était allé sur le lieu où se trouvaient les deux chiens. Après avoir immobilisé la mastine qui n'avait opposé aucune résistance, le vétérinaire lui plaqua la tête au sol et lui fît l'injection mortelle d'euthanasie... puis il attrapèrent la pauvre petite chienne avec un lasso, lui enserrant le cou, elle se fit pipi dessous de panique avant de mourir elle aussi de la même injection. Ceci se déroula devant des témoins en pleine rue, alors même que le sauvetage des 2 malheureux était planifié pour le lendemain matin.


   

Ce "vétérinaire" assassin, honte de sa profession, sans respect pour l'ethique, sans coeur ni compassion se retranche derrière la municipalité qui l'a mandaté pour recueillir les animaux errants ...exterminer serait un terme plus juste..."
 
 
 
 
 
 
La réaction du vétérinaire face à l'indignation générale: 
Publié le 5 Avril 2009

 
 
Les faits relatés par lui-même:
 
"A 13:45h se sont présentés non un mais deux employés de la municipalité pour me prendre et aller recueillir sur le lieu en question divers animaux pour lesquels avait été déposées diverses demandes de capture.
Du fait de la taille de certains chiens et de l'aggressivité de l'un d'entre eux ,l'employé municipal devra les capturer au lasso, s'opposant à ces animaux d'une aggressivité atroce; quant à moi je décidai de les immobiliser par une injection d'un mélange de calmoneosan et ketamina en intramusculaire, la seule option possible compte-tenu des circonstances. Au bout de quelques minutes, les anuimaux étaient neutralisés.
Compte-tenu de leur taille on procèda ensemble à la vérification de puces (aucun n'en avait) et nous avons procédé à l'euthanasie sur place, pour ne pas avoir à les déplacer deux fois du fait que la manoeuvre aurait été difficile à cause de leur poids et leur taille. L'euthanasie a été faite au tiobarbital et ensuite avec du T-61 par intraveineuses avec cathéter.
(...)
Y'en a marre de toute cette hypocrisie et de regarder de l'autre côté, nous autres vétérinaires, en tant que responsables du sanitaire animal; que cela nous plaise ou non, nous avons la responsabilité morale et professionnelle de réaliser les euthanasies dans de tels cas.
S'il faut chercher un seul et vrai responsable de tout ce mécanisme, c'est vers les municipalités qu'il faut se diriger, qui en définitive sont celles qui dictent les ordres, et  pas  vers cet employé ou ce vétérinaire qui euthanasiera l'animal (...)"
 
 
 
Non, monsieur .... car la différence entre vous et l'employé c'est que vous, en tant que professionnel libéral,
vous n'avez à répondre à aucun ordre si ce dernier ne respecte pas l'éthique de votre profession ...
 
 
Source:http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-29907146.html
 
 


 
 
posté le samedi 11 avril 2009

Quand la Finlande se mobilise...




 
Voici la bande annonce du documentaire de 2009 "Spanish Dogs Run Free" , dirigé et produit par   Jon West.



 
Un incontournable...


 


 
 
posté le samedi 11 avril 2009

Article du 11 Avril 2009: merci Béné!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le vendredi 10 avril 2009

Puisque le défi est grand...

...il est nécessaire d'être nombreux à le relever !!!

 

Voici une petite liste (que j'espère exhaustive, n'hésitez pas à me signaler les oublis éventuels) des sites des associations qui tendent vers le même but, à savoir :

 

 

SAUVER LES GALGOS ET LEURS FRERES DE MISERE!!!

 

 

www.galgosfrance.net

 

www.levriers.net

 

www.levrier-galgo.com

 

www.galgosespoir.com

 

www.galgoslibres.com

 

www.association-sauvetage-levriers.fr

 

 

Plus JAMAIS  ça !!!

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. yeiè   le 08-05-2009 à 19:40:05

c nul le pauvre
moi ça me fait peur ...

2. NatachaGalgos  le 08-05-2009 à 19:42:38  (site)

Tu as raison, moi aussi ça me terrifie... c'est pour cela que je me suis engagée à ce point...

édité le 08-05-2009 à 19:43:01

 
 
 
posté le vendredi 10 avril 2009

Heureuse initiative...


10 Avril 2009.
 
 
"Le site publico.es offre maintenant un espace où les espagnols pourront laisser leur témoignage de dénonce de cas de maltraitance sur les animaux.
 
 
C'est une initiative également de Nacho Paunero Président d'El Refugio qui considère que la maltraitance animale ne sera réellement prise en compte que si les tribunaux sont inondés de plaintes.
 


Il suffit d'envoyer sa dénonce à publico.es et elle sera publiée. On peut également y adjoindre des photos de témoignages et un texte."
 
 
 
 Source:  http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com
 

 
 
 
 
 

 


 
 
posté le vendredi 10 avril 2009

Sauver OUI! Reproduire NON!

6 Avril 2009.

 

"La police allemande a intercepté un transport de 22 chiens tous en provenance d'Espagne, un transport en surcharge et en infraction avec la loi de protection animale, les normes sanitaires et de santé publique.

 
Les animaux seront déplacés par le service vétérinaire vers un refuge. Certains chiens n'étaient pas vaccinés et ont été mis immédiatement en quarantaine.

Les employés de la police régionale constateront que 18 chiens sur 22 ont été transportés dans des cages trop petites: dans une cage de transport de 48/80 étaient entassés 6 chiens!
 

 
Quant au transporteur il reconnaîtra avoir conduit 36 heures sans interruption ce qui veut dire que les animaux n'ont eu aucune possibilité de faire leurs besoins, boire ou manger.
 
D'autre part, entassés dans ces conditions, il leur était impossible également de changer de position et nous ne mentionnerons même pas les bagarres d'exaspération qui peuvent être déclenchées à l'intérieur des cages.
 

 

Les papiers contrôlés permettront de constater que 9 chiens n'avaient pas de vaccin antirabique; quant aux autres le délai de 21 jours n'avait pas été respecté."

 

Ne faisons pas n'importe quoi au nom du sauvetage nécessaire de ces chiens!!!

 

Source: http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/
 

 


 
 
posté le vendredi 10 avril 2009

Lazo, survivant du supplice du pianiste

Ames sensibles s'abstenir...

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le vendredi 10 avril 2009

Texte de Raymond AUDEMARD, illustré librement par... moi. Source d'origine: galgosfrance.net

 

Le Pianiste
 
 
 

 

Avant la course

 

 
C'était un bout de terrain presque plat, une saignée dans la forêt, les hommes étaient là, en groupe. Ils fumaient des cigarettes malodorantes qu'ils roulaient tout en plaisantant.
 



 
Nous, les galgos, on était au pied. Les oreilles agitées, attirées par les mille bruits de la forêt. Un peu excités aussi, par l'odeur du lapin qui était là, à quelques pas, dans la cage grillagée. On sentait sa peur. Elle nous attirait, comme un aimant.
 
 
Les hommes se sont mis en rang, chacun avec un galgo serré entre leurs cuisses, les colliers de corde ou de fil de fer étaient solidement tenus. Le mien entrait douloureusement dans la peau de mon cou.
 

 
 
 
Puis, ils ont ouvert la cage. Affolé, il a surgi à la vitesse de l'éclair. Au signal, les galgueros ont lâché les colliers. J'ai ressenti une vive douleur à la queue. Pour me faire " démarrer " plus vite, mon maître l'a entaillée avec son couteau.
 
Comme mes frères de course, je porte des dizaines de stigmates de ces coupures. Cela ne me fait pas courir plus vite, mais mon maître ne semble pas s'en rendre compte.
 
 
 

 


 



Alors, j'ai couru. Couru de toutes mes forces, couru de tout mon être. Je voulais l'attraper cette petite boule de fourrure beige qui s'agitait frénétiquement devant nous, changeant sans cesse de trajectoire pour nous tromper. Le sang battait à mes tempes et je sentais l'air s'engouffrer dans ma large poitrine après les premières secondes où j'avais retenu mon souffle.
 
 
Mais je suis un coursier. Un chasseur est un coursier, et je ne le quittais pas du regard. Je percevais son affolement. Les hommes criaient, tapaient dans les mains, criant les noms des chiens qui couraient pour eux. J'étais presque sur lui, je recevais de minces giclées de poussière soulevées par ses pattes.
 
 

 
 
 
 
Et puis, il y a eu cette motte de terre qui a cédé sous ma patte, j'ai perdu l'équilibre un instant ,
ma is je ne suis pas tombé. Blas, un grand galgo noir en a profité, il m'a devancé et a attrapé le lapin. Il l'a secoué dans sa gueule, en sautant en l'air de plaisir. Je me suis approché, mais il a grogné. Il était le vainqueur.
 
 
Les hommes sont arrivés en courant, ils ont retiré son trophée à Blas. Il a aboyé. Il a reçu un coup de fouet.
 

 

Mon maître était furieux, je l'ai vu donner des morceaux de papiers au maître de Blas. Il m'a attrapé par le collier, méchamment et a serré. J'ai gémi. Il m'a donné des coups de poings et des coups de pied.
 
Ce n'était pas ma faute, je ne l'avais pas vu cette motte de terre, et puis, le plus important c'était bien que le lapin qui s'était échappé ait été rattrapé. Même par Blas !
 
Enrevenant vers les voitures, j'ai aperçu Libra.
 
 
 

 
 
 
Elle se traînait sur trois pattes. E lle était tombée. L'os sortait de sa patte arrière droite, juste au-dessus de la cheville. Son propriétaire, un gros chasseur du coin l'a insultée, puis il l'a rouée de coups de pieds.
Chaque fois que les coups atteignaient sa patte brisée elle hurlait. Il riait et il tapait encore plus fort. Puis il a donnée un coup de talon sur son dos.
 
Elle n'a plus bougé.
 
Plus gémi.
 
Mais j'ai vu ses yeux.

Elle était encore vivante.

Ils l'ont laissée là.

Il y avait de la bière, les hommes ont bu en plaisantant. Le soleil commençait à chauffer. Mon maître m'a attaché au bout d'une corde et il m'a entraîné vers la voiture. Je suis monté à l'arrière, aidé d'un bon coup de pied dans les reins.
 
Tout en conduisant, très vite malgré l'état de la route, il n'a pas arrêté de hurler après moi. De m'insulter. De temps en temps il se retournait et me frappait avec un bâton qu'il a toujours avec lui.
 
Arrivé à la ferme, il m'a attaché. Très court. Je ne pouvais pas atteindre la vieille bassine pleine d'eau sale dans laquelle je bois habituellement. Il est rentré. Je l'ai entendu hurler encore.
 

 

Puis il est sorti, avec un fouet et il a commencé à me frapper. Je ne pouvais pas m'enfuir, tout au plus me rouler en boule. Le fil de fer m'étranglait et je suffoquais tandis que les coups pleuvaient sur mon dos, sur mes flancs.

Pourquoi ?

Au bout d'un moment il s'est calmé. Il est rentré. Le soleil cuisait mes plaies, les mouches seposaient sur moi, mais je n'avais même plus la force de les chasser.

Nina, une petite galga est venue lécher mes plaies. Je n'ai pas réagi. Cela apaisait un peu la brûlure. Mais elle ne pouvait rien faire pour ma gorge serrée et desséchée par la soif.
 
Nina est là depuis longtemps, elle fait souvent des petits. Ils partent très vite. Elle est vieille maintenant, elle est très maigre. Elle est là depuis au moins cinq saisons de chasse.
 

 

La journée a été longue. Le maître est parti à la chasse, avec Nina. Au soir il est revenu. Seul. Je ne disais rien, je ne faisais aucun mouvement, comme si j'avais voulu me confondre avec le sol.
 
Mais il est revenu vers moi. Il m'a craché dessus et donné un coup de sa botte ferrée.

Toute la nuit, j'ai grelotté, de froid, de fièvre, de douleur. Les tiraillements de ma peau déchirée rendaient chaque mouvement douloureux. Même respirer devenait un calvaire.
 
 

 
 
 
Au matin, il est venu vers moi, il avait une longue corde. Il m'a détachée, a passé la corde dans le fil de fer qui me sert de collier et il m'a traîné. Je pouvais à peine me tenir debout.
 
Il m'a attrapé par le cou et par une patte et m'a jeté dans la voiture. J'ai hurlé. Il a ri. J'avais mal. Mais son rire m'a rassuré. En général, quand il rit, il ne frappe pas trop longtemps. Ou moins fort.

Il a pris un chemin de montagne, un de ceux que nous prenons quand il m'emmène chasser.

Mais jamais je n'aurai la force de chasser. Je ne peux même pas me remettre debout dans la voiture. J'ai glissé entre les sièges, sur le plancher et je ressens tous les cahots de la route empierrée.
 

 

Il fait beau. Au loin j'entends des oiseaux chanter. Une abeille est venue se poser sur ma truffe. Je ne pouvais même pas la chasser. Elle s'est envolée.
 
Il doit y avoir pleins de lapins par ici. Je sens l'odeur de leurs crottes. Il arrête la voiture. Il sort et fume une cigarette. Par la fenêtre j'aperçois la fumée bleutée qui s'élève, mais je ne le vois pas, ma tête posée sur le plancher de la voiture.
 
J'entends sa botte qui racle le sol. Il écrase sa cigarette. Il fait toujours cela. Il ouvre sa porte et se saisit de la corde et il tire d'un coup sec.
 
La douleur est fulgurante. Mon souffle est coupé. Il empoigne sans ménagement la peau de mon dos, comme le faisait ma mère lorsque j'étais chiot. Mais il me fait mal. Je ne suis plus un chiot.
 
Il me jette part terre et il me traîne en me tenant par les pattes. Ma langue sort de ma bouche, je n'ai plus de salive et la douleur de ma gorge est comme un fer rouge.
 
Il s'arrête enfin. Je sens alors les cailloux coupants du chemin qui ont ravivé mes plaies. Il me regarde. Me donne un coup de pied dans la mâchoire.

Pourquoi fait-il cela ?

Puis il saisit le bout libre de la corde et il le lance dans un arbre, en travers d'une branche. Je ne comprends pas ce qu'il veut faire.
 
Puis il se met à tirer. J'essaie de bouger, de me mettre sur mes pattes, mais je suis trop faible et je retombe, sans force.
 
Il tire toujours, je sens ma tête qui s'élève, la pression sur ma gorge est horrible. J'essaie d'aboyer mais je ne peux pas.
 
Il tire encore, mes pattes de devant quittent le sol, je sens mes vertèbres tendues à se rompre. Ma tête est rejetée en arrière.

Et j'aperçois Nina. Elle est là. A quelques mètres. Son corps noir et blanc tournoie à un mètre du sol. Sa langue sort entre ses lèvres et des babines retroussées lui font un rictus menaçant, elle qui n'a jamais résisté.
 

 
 
Mes pattes arrière touchent le sol. La souffrance est de plus en plus horrible.

Mes antérieurs griffent désespérément l'air, je me débats, en vain. Mes cuisses sont tendues.Je veux vivre !

Je sens la tétanie qui les gagne, mes muscles tremblent.
 
Le maître a allumé une cigarette. Il regarde. Il parle. Il me demande quel air je suis en train de lui jouer sur mon piano.

Je ne comprends pas. L'air passe de plus en plus difficilement dans ma gorge. Une de mes pattes arrière vient de céder.

La pression se fait encore plus forte sur mon cou.
 
Je sens l'odeur des arbres, de la sève.
 
Mais aussi l'odeur de l'homme, sueur, alcool, tabac et essence.
 
Une odeur que j'ai appris à craindre.
 
Il rit.
 
Ma vision s'obscurcit.
 
L'air ne passe plus.
 
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là.
 
Les oiseaux qui s'étaient tus se sont remis à chanter.
 
Le soleil est haut dans le ciel.
 
Je sens sa chaleur. Mais je ne le vois plus.
 
Je n'en peux plus.
 
Trop mal.
 

 

La délivrance.
 
 
 
 
Raymond AUDEMARD © LED 2006
 
 
Pour bien comprendre le titre de ce texte, il faut savoir que lorsqu'un galguero pend son chien, s'il a bien chassé ou bien couru, il s'arrange pour que sa mort soit rapide.
Si, au contraire, le chien a mal chassé ou l'a déshonoré en perdant une course, il doit souffrir le plus longtemps possible. Le chien, pendu avec les postérieurs touchant le sol, pourra mettre des heures à agoniser. Ses antérieurs qui s'agitent évoquent, pour les galgueros, les mouvements d'un pianiste sur son clavier. Ils utilisent aussi le terme de " Dactylo ".
Ces gens ont décidément beaucoup d'humour…
 


Commentaires

 

1. anick  le 10-04-2009 à 13:00:01

Bonjour, c'est absolument horrible !!!!!! Je ne savais pas qu'il se passait de telles choses !!!!
J'en suis estomaquée, retournée, choquée !!!!!

2. bikg-(  le 20-08-2009 à 23:58:06

Je pleure.

Je pleure de souffrance.

De souffrance pour eux.

C'est horrible...

3. mitibo  le 22-09-2009 à 16:04:47

Bonjour,
Je viens sur votre site pour la première fois grâce (ou plutôt à cause d'une pétition contre la violence faite à ces pauvres toutous)...
J'ai lu ce premier texte mais c'est trop dur... Je pleure à ne pas pouvoir m'arrêter... Ca me révolte, ca me met hors de moi...
Si je peux vous aider à quoi que ce soit, n'hésitez pas à me contacter...
Continuons cette guerre contre toute cette violence gratuite ensemble...
Mimi

4. natachagalgos  le 22-09-2009 à 16:09:16  (site)

Je vous remercie pour eux.
Pour les aider, une foule de choses sont possibles, faites un tour dans actions/pétitions, et si vous vous sentez l'âme d'une guerrière... contactez-moi!

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Galgo Holocaust

Une vidéo réalisée par une autre association... percutant. Ames sensibles s'abstenir. 
 
 


Commentaires

 

1. bikg-(  le 21-08-2009 à 00:11:20

C'est horrible, il faut faire quelque chose. Je te promet de te mettre sur mon blog ( http://zozolasticot.vefblog.net/ )

2. NatachaGalgos  le 21-08-2009 à 00:30:29  (site)

Je te remercie pour eux, nous ne sommes jamais assez nombreux face à ce genre d'horreur...

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Le puits sans fond... un sauvetage parmi d'autres

 


Commentaires

 

1. dodii61  le 25-07-2011 à 17:37:29

un beau sauvetage . Les pauvres petits on du souffrir longtemps avant de voir leurs sauveteur .
bonne chance (même si l'article a été posté il y a un bou de temps déjà) Sourire1

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Avant et après...

 


Commentaires

 

1. dodii61  le 25-07-2011 à 17:44:45

il s'est bien remis sa fait plaisir =)

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Le sauvetage d'El Cuervo

  

Parcequ'il faut le faire, c'est le premier pas vers une nouvelle vie...

 

 

 

Publié le 17 Mars 2009.

 

 

 

Récit de Cécile, bénévole de "Lévriers En Danger".

 

 

 "Beaucoup d'énergie, de temps et un tout petit budget pour ce gros sauvetage.

Ces chiens attendent depuis des mois la décision d'un juge qui prend son temps. Il avait donné l'ordre de faire euthanasier tous les chiens, mais comprenant qu'il était possible de les sauver, il en a laissé la responsabilité au refuge de Scooby Medina Del Campo.

Le feu vert est donc enfin donné par les autorités afin de récupérer TOUS les chiens se trouvant chez cet homme.

Le propriétaire des lieux, Antonio, nous ayant menacé de tuer les chiens si on essayais de les prendre, il nous a fallut organiser cette opération dans la plus grande discrétion. Mais la machine était lancée, et les bénévoles ainsi que les adoptants de Lévriers En Danger se mobilisent en organisant collectes de croquettes, médicaments et encore beaucoup de matériel nécessaire à la remise sur pied de tous ces chiens.

Nous voila donc armés de nos combinaisons intégrales (contre la gale, les tiques...), de lassos métalliques (pour attraper les chiens sans se faire mordre), muselières, trousse de secours (pour chiens et bénévoles), et des sarbacanes contre les chiens de garde affamés bien déterminés à faire leur travail...

On s'attend au pire, et tout au long du voyage, lorsqu'on parle de ce que l'on va voir sur place, un silence s'installe. Nous savons que les chiens manquent de nourriture, les plus forts mangent les autres. Ils ont la gale, les femelles sont pleines, enfermées dans des caves sales, sans lumière... On a peur de ce que l'on va voir. On sait qu'il faudra plus d'un an a chacun de ces chiens pour être adoptable. Il reste d'ailleurs au refuge plusieurs chiens du sauvetage (au même endroit) précèdent, en 2007.

Certains d'entre eux finiront leur vie au refuge parce que trop craintifs, traumatisés : inadoptables.

Nous arrivons ce soir à "EL CUERVO" (au sud de Séville) après 2 jours de route depuis Lyon. On fait une halte au refuge pour y prendre le plus de cages possible réparties entre les deux camions et y déposer tout le matériel collecté. Il est difficile de dormir quand on sait ce qu'on va voir demain, et la "bagarre" qui va y avoir lieu. Demain matin, réunion avec la police, topo sur l'organisation à l'hôtel où toute l'équipe est descendue.

Mardi, jour J -

Nous arrivons et " le monstre" pleure, il est ruiné comme il dit. Mais ses larmes de crocodiles ne me touchent pas, surtout quand on rentre pour la première fois dans cet enfer. Au fond de la cour, des bâtiments insalubres renferment ces créatures merveilleuses, dans un noir presque complet, il y a 6 ou 7 chiens par box de 10 M². Pas d’eau, ni nourriture, pas de lumière si même de la paille pour se coucher et ne pas trembler de froid ou de peur. De grand yeux se tournent vers nous quand la porte s'ouvre, ils nous voient à peine à cause de la lumière qui les ébloui.

Le seul moyen de les attraper est le lasso métallique, afin de les prendre sans trop s'approcher et d'éviter les morsures. Quand enfin une laisse se glisse autour d'un cou pour les amener jusqu'au camion, ils ne veulent pas nous suivre, terrorisés par ce qu'ils viennent de vivre, ils redoutent sûrement le pire. Il faut les tirer et souvent même les porter sans leur faire de mal.

Des milliers de tiques grouillent partout, sur les chiens, au sol, et nous grimpent dessus malgré les combinaisons. Les chiens en sont recouverts, la vermine leur ronge la peau et les oreilles souffrant déjà de la gale. Ils se cachent partout à notre arrivée, et il faut les dénicher d'endroit très difficiles d'accès. Terrorisés, ils ne savent plus ou se mettre. Après avoir attrapé une bonne quarantaine de chiens, nous pensions avoir fini, puisque nous avions fouillé tous les recoins, escaladés les murs... Mais quelqu'un se rend compte qu'à 300 mètres de là se trouvent encore des chiens enfermés.

Nous pensions en trouver 3 ou 4.... Mais l'horreur nous saute au visage, entassés dans des poulaillers sans presque aucune lumière ni ouverture, sans eau, pas moins de 40 ou 50 chiens étaient encore prisonniers dans les pires conditions que j'ai vu de ma vie. Il y avait là 10 à 20 cm de merde partout (pardonnez moi l'expression) , mélangé à l'urine et la viande pourrie. Une odeur inimaginable d'ammoniaque, de mort, et de peur se dégage de cet enfer. Il est presque impossible d'y entrer sans avoir envie de vomir, et on ne peut absolument pas y respirer. C'est suffoquant, glissant par terre, tout y est ignoble, et les chiens qui se trouvent là dégagent une odeur pestilentielle. Leur peau colle, ils n'ont plus de poils, et sont recouverts de tiques, de gale et d'excréments, parce qu'obligés de dormir dedans.

Mais cela ne les empêche pas de nous appeler au secours. On entend "sortez nous de là, au secours"!!!

Comment ??? Comment est il possible de faire des choses pareilles quand on est soit disant civilisé???


Ca y est, on les voit par une ouverture, et en avançant à peine la tête pour les voir, l'odeur nous attaque comme de l'acide. Mais cela ne nous empêchera pas d'entrer et de tous les sauver. En entrant, il y a en fait plusieurs endroits ou sont séparés les chiens. Certains sont même attachés avec de grosses chaînes !!! Il y en a partout !!!

Quel miracle, ils viennent chercher des caresses, quel bonheur de les voir avec encore cette flamme en eux !!!

En sortant, on reprend un grand bol d'air, on passe un Galgo à un bénévole qui va rejoindre le camion et ses copains déjà sauvés et on retourne dans cet endroit inhumain pour attraper ceux qui restent. Toutes les installations avec des grillages sont coupées, puis emmenées, mais pourquoi le juge n'a pas ordonné la destruction des bâtiments ??? Pourtant c'est bien là qu'ils étaient le plus mal ces pauvres chiens !!!!! Nous voila donc repartis pour 700 km pour rejoindre le refuge avec tous les chiens en cage et en sécurité répartis dans 22 camions.

Tomaso, le vétérinaire de Scooby, traite les chiens à la chaîne contre la gale. Pendant que d'autres se reposent dans l'herbe fraîche en attendant le départ.

Il nous a fallut 5 heures pour attraper tous les chiens. Cette odeur d'ammoniaque, de pourriture et de merde ne nous quitte pas, elle reste incrustée dans les cheveux, les vêtements, le nez, et mes mains, malgré les nombreux lavages gardent cette odeur ignoble. Les chiens n'ont presque plus de poils ils sentent la mort, la peur, le pourri , leur peau colle, les oreilles sont pleines de tique au point de se demander si ils peuvent encore entendre. Il a fallut sortir la sarbacane anesthésiante, les lassos métalliques afin de ne pas se faire mordre, le précieux produit contre la gale et toutes les cages. Il a fallut courir, beaucoup courir parce que quasiment aucun de ces animaux n'était approchable. Les chiens pris de panique se coinçaient entre les grillages et les murs d'oû il fallait les sortir avec la plus grande difficulté. Nous avons escaladé des murs qui s'effondraient sur nous, et sur les chiens, tout était pourri et un spectacle de désolation nous entourait.

Tout le monde savait ce qu'il avait à faire et une parfaite organisation a permis de tous les récupérer. Ils sont tous vivants sauf les deux petits chiots podencos morts depuis longtemps, trouvés dans la paille, sous une bâche, à coté de leur mère attachée à une grosse chaîne, dans un état de panique incroyable. Elle pourra quand même élever les deux qui restent.

Quand nous avons (nous pensions), fini de récupérer tous les chiens, on nous signale un box, à 300 mètres de là où il y en aurait d'autres.

Et là c'est l'enfer, la désolation, la consternation totale.

Il y a au moins 25 ou 30 Galgos entassés dans une pièces qui fait à peine 20 Mètres carrés. Ils sont dans le noir, il y fait chaud et l'odeur d'ammoniaque nous saute au visage et nous brûle les yeux. Les 20 cm d'excréments et d'urine dégagent de l'ammoniaque en quantité et il est presque impossible de respirer, chacun de nous manque de vomir en entrant. Je n'ose pas imaginer ce que doivent ressentir ces chiens qui ont un odorat beaucoup plus développé que le notre... Quand le dernier Galgo est dans le camion, on ne tarde pas à partir puisque ce fou commence à négocier pour en reprendre certains. Nous revoilà donc repartis pour 700 Km en direction du refuge ou un repas et un endroit propre attend les chiens (et nous aussi).

Nous sommes arrivés avec les deux camions au refuge vers 1 heure du matin, tous très fatigués d'avoir autant luté. Il a fallut encore faire face à la panique de certains, d'autres très heureux d'arriver , avaient déjà compris qu'ils étaient sauvés.

Sachez que tous ces chiens récupérés sont vivants, mais beaucoup sont morts dans cet endroit ignoble de peur et de cauchemar avant que certaines personnes ne sachent ce qu'il s'y passait. Peut être que cet homme (le père du fou), complètement ivre, qui se tenait toujours à un mur, ou une branche d'olivier a apprit ça de son père qui le tenait lui même de générations précédentes.


Combien de ces êtres si doux ont subi le pire?

Après avoir vu tout ça, je comprends encore mieux mon petit Néo qui se prélasse toute la journée dans son panier, et toujours heureux de voir l'heure du repas arriver... Il est juste en train de vivre... Enfin !"

 

 

source:  http://bulletinlevrier.blogspot.com/2009/03/levrier-galgo-la-realite-en-pleine-face.html

 

 

 

 


 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Quand la souffrance de l'un bouleverse l'autre...

Bonjour à tous...

 

 

 

Un jour, parmi mes mails, j'ai reçu le témoignage d'un collègue d'une amie.

 

Il venait d'adopter plume, chienne rescapée de l'enfer espagnol, et demandait simplement au lecteur de se rendre sur le site www.galgosfrance.net.

 

C'est ce que j'ai fait. Et je crois que ça a changé ma vie...

 

Je suis désormais déléguée de cette association pour le département Côte d'Or.

 

Enfin, il était possible de se fédérer pour tenter de mettre un terme  à l'abjection humaine.

 

Enfin, il était possible, à mon échelle, d'agir pour sauver des vies.

 

Enfin, j'allais pouvoir défendre efficacement une cause qui m'était chère.

 

Voilà l'objet de ce blog:

 

Aider à la diffusion de l'information concernant les Galgos et autres Podencos, chiens ne connaissant que la faim et la maltraitance, vie de misère achevée par une séance "jubilatoire" de torture... afin de leur offrir une vie meilleure.

 

 

Une rescapée...

 

 

 

 


Commentaires

 

1. snow-leopard  le 24-04-2009 à 20:25:06  (site)

la cruauté humaine n'a aucune limite
Toute vie animale a droit au respect!

http://www.spa.asso.fr/910-levriers-galgos.htm

bon courage dans ton Combat!

2. emilien  le 30-10-2009 à 14:35:04

Bonjour,
je vous écris ce message simplement pour vous dire que je regarde votre blog régulièrement, que j'en parle aussi autour de moi.
Ce message pour vous dire que je vous admire pour ce que vous faites, il n'y à malheureursement pas beaucoup de gens biens comme vous, qui se préoccupent de ces pauvres petites bêtes.
de nombreuses fois je suis tentée par une adoption mais malheureusement je ne peux pas, j'ai déjà une grosse mémère de 9 ans 1/2, je n'ose imaginer ma vie sans elle, mais je sais déjà le jour où ça arrivera, et bien mon choix ira vers l'adoption d'une petite bête qui a mal demarrer dans la vie!
Je vous souhaite beaucoup de courage et surtout longue vie à votre assoc, votre blog et merci pour votre engagement.
cordialement

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Connaissez-vous les Galgos?

Ce sont des lévriers utilisés en Espagne pour la course et la chasse au lièvre, considérés comme indignes de recevoir de l'affection et tout soin élémentaire.



Lorsque leurs performances deviennent insuffisantes (vers l'âge de 2 ou 3 ans) ils sont livrés à la fourrière pour être euthanasiés ou abandonnés (50 000 par an environ d'après les autorités !!!), voire torturés, mis à mort dans des conditions abominables pour laver l'honneur de leur maître, ce en accord avec la tradition locale (8 à 10 000 par an).



Plusieurs associations mènent un véritable combat pour  venir au secours des rescapés, en assurant dès que possible: les soins, la préparation à l'adoption en famille d'accueil... puis, lorsque la chance sourit à ces chiens, l'adoption dans une famille aimante.



Vous pouvez nous aider: en diffusant cette information, mais aussi par le don de croquettes, de compresses, de colliers (même usagés)... le parrainage, l'accueil au sein de votre famille, l'adoption...

 

 

 

 

Parcourez ce blog à loisir, parlez-en autour de vous.

 

 

 

Puis allez faire un tour sur:

 

 

ou bien / et puis contactez-moi:

 

www.natacha@galgosfrance.info

 

Merci pour eux.

 

 


 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Notre combat irrite, et on n'est jamais à l'abri d'une récidive...

Publié le 24 Août 2007

 

 

"Je ne sais plus quoi faire ! mon amie Purri (refuge partenaire de Galgosfrance, nda) nous a contacté en larmes. Un homme l'avait menaçé de tuer les chiens qu'elle avait dans son refuge. Hier soir, il a mit ses menaces à execution. Il a poignardé puis battu avec des bâtons 5 chiens. Deux sont chez le véto, les autres sont morts. Aucun témoin donc pas de poursuites possibles. Il va recommencer, c'est sûr !
Il nous faut des familles d'accueil pour Juca et son copain husky lorsqu'ils pourront voyager. Mais aussi pour d'autres chiens, un maximum.
S'il vous plait, je ne sais plus quoi faire !"

 



 

 

Source: http://jackclub.net/planete-sos-jack

 

C'est là toute la difficulté et l'urgence: mettre les chiens à l'abri le plus rapidement possible; c'est la raison pour laquelle l'association Galgosfrance investit dans la construction d'un refuge.

 

http://www.galgosfrance.net/un-petit-bout-de-ciel-pour-cuenca.html

 

 

 

 


Commentaires

 

1. steph64370  le 15-08-2010 à 22:50:41

oO' mais pourquoi ????????

 
 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Senda


Voici un magnifique texte qui résume très bien ce qui se passe en Espagne, vu de l'interieur, écrit par une espagnole qui a grandi dans la culture des gualgueros, les chasseurs propriétaires et tortionnaires de ces pauvres chiens.
 

 
 
SENDA
 
 
 

 

Je suis revenu me promener dans la forêt, côté ouest. Lorsque je me trouve loin de la ville, cet endroit revient dans mes songes, Senda aussi. Parfois je fais de beaux rêves, je rêve que je ne revois plus Senda dans la forêt, et ne plus la revoir est toujours une bonne nouvelle.
 
Par contre il y a des fois où je fais d’affreux cauchemars, je rêve que malgré mes dénonciations, le galguero du village continue avec les pendaison de galgos, et pas seulement ça, je rêve aussi que derrière sa maison se trouve un puits énorme où il jette les chiens, et que même Senda est incapable d’aller repêcher ces pauvres âmes.

Les galgos comme Senda sont considérés comme du matériel, un matériel fongible, car leur corps ne peut pas supporter les courses ventre à terre en pleine campagne.
 
 
Leur musculation est affaiblie par une alimentation à base de pain et d’eau, leurs pattes se cassent.
 

 
 
Fongible parce que ces chiens s’entretuent pour obtenir ce misérable bout de pain, ils sont par dizaines entassés dans un sous sol, fongible parce que les femelles attrapent des maladies à l’utérus à force de mettre bas dans des sous sols humides et sales, parce qu’ils doivent supporter le froid et la faim, sans jamais une couverture où pouvoir s’étendre, ils n’ont que leur peau en guise de caresse, et aussi parce que, trop souvent, au lieu des caresses qu’ils recherchent pendant les longs mois d’hiver ils reçoivent les tabassages du galguero, dans quel but ?
 
 


 
Je l’ignore, certainement pour s’amuser, ou bien pour combler la misère de sa vie, mais ce n’est certes pas pour une bonne cause. Donc, on jette ce matériel abîmé, on le détruit à coups de marteau sur la tête, on le pend ou bien on l’abandonne dans les bois où les collets démolissent leurs pattes, ou bien ils y meurent de faim ou tombent malades ; et malgré tout, malgré cette vie atroce, je suis sûr qu’en silence, du haut de leur échafaud, lorsqu’ils sentent couler la dernière goutte de sang de leur crâne fracassé, ce n’est pas la liberté qu’ils appellent à l’aide, mais leur maître.
 
 



Ce sont de si doux esclaves, si humbles… Le problème ici c’est que le qualificatif d’être humain ne peut être donné à tout le monde, car il devrait s’appliquer plus à l’acte qu’à l’espèce.

Tout avance très lentement en ce qui concerne le concept du galgo, dans le village. On a souvent recours à une morale double, qui est fausse par ailleurs. C’est un village, et dans les villages, encore aujourd’hui, les gens tuent leurs animaux pour manger, il ne s’agit pour eux que d’un matériel pour survivre. Le bénéfice brute et total est tout ce qui compte, ainsi qu’un investissement minimum en alimentation car, avant, ils étaient vraiment très pauvres et ne pouvaient se permettre ni le luxe ni la justice, pour les pauvres animaux, d’un vétérinaire.
 

 
 
Les débuts de la cruauté envers les animaux sont peut-être là, ce qui n’à plus aucun sens de nos jours, puisque l’Espagne est un pays avancé, et les villages et paysans ne manquent plus de rien… Tout ce parfum de tradition est trop enraciné, et paysans et citadins ne sont toujours pas capables d’ouvrir leur esprit et montrer un minimum de respect vis-à-vis d’êtres vulnérables comme les animaux.
 

 
 
Je disais donc qu’au village tout avance très lentement, je n’ai pas beaucoup de gens à qui parler car pratiquement personne n’est d’accord avec moi. Mon père s’est disputé avec son voisin, le galguero, à cause de moi, car je l’ai dénoncé et il a dû payer une amende (rien de grave face à la cruauté commise)…
 
Ma mère, même si elle n’en laisse rien paraître, a honte de moi; car j’ai volé un boulot et un hobby à son voisin. Plus de la moitié du village pense comme eux, car ils sont presque tous chasseurs et ils achetaient leurs chiens au galguero, même le maire achetait les plus rapides pour les faire courir à Barcelone, les seules pistes encore ouvertes pour ce genre d’exercice. Mais face à l’enquête policière, pas même le maire n’a essayé de défendre le galguero, conscient dans son fort intérieur, que cet exercice n’avait rien de moral ni de légal.

J’avais onze ans quand j’ai trouvé Senda, elle était couchée sur le bas côté de la route, aux environs du village. Je me suis approché tout doucement car j’avais peur qu’elle aboie, ou qu’elle me morde, et aussi par précaution car j’appréhendais de me trouver face au macabre spectacle d’un chien mort.
 

 
 
Lorsque je me suis approché, elle a ouvert les yeux, elle a levé sa tête et remué doucement sa truffe. Elle a essayé de se lever, mais elle est retombée brutalement en soulevant une nuée de poussière autour d’elle. Je lui ai touché la tête, et lorsque ma paume l’a effleurée elle a tressailli et crié. J’ai eu peur de lui avoir fait mal et de suite j’ai essayé de voir si elle était blessée, mais rien ne paraissait tourmenter cette peau couverte de poussière. J’ai essayé alors de la motiver pour qu’elle me suive.
 
C’est en regardant ses pattes que mon sang n’a fait qu’un tour en observant que la chienne avait une patte qui pendait, des lambeaux de peau pendillaient de partout, autour d’elle le sang avait déjà séché et était devenu gélatineux, comme si on avait versé un verre de peinture, et un os tout jaune et saillant pointait férocement, annonçant ainsi sa douleur et son angoisse.
 

Je suis revenu en courant chez moi mais je n’ai pu convaincre personne de m’aider, j’ai donc cassé ma tirelire et sorti tout l’argent que j’avais économisé depuis deux ans, j’appelais ensuite un de mes meilleurs copains et, à nous deux, nous avons hissé la chienne sur une petite charrette, nous l’avons mouillée un peu et avons marché 2 kms pour parvenir jusqu’au vétérinaire du village principal. Notre histoire eut l’air de les émouvoir. La vétérinaire nous prévint que la patte de la galga ne pouvait ni s’opérer ni guérir et qu’il fallait amputer, mais elle nous assura qu’elle pouvait très bien se débrouiller avec seulement trois pattes.
 
 
 

 
Nous allions la voir tous les jours, avec mon ami, on l’avait opérée et stérilisée aussi à cause d’une infection à l’utérus provoquée par ses fréquentes maternités, on lui retira aussi plusieurs plombs de chasse du dos et des cuisses.

L’arrivée de Senda à la maison fut une apothéose...
Mon père était furieux parce que son fils avait dépensé une grosse somme d’argent dans une chienne rebelle et bonne à rien, il me frappa à plusieurs reprises, j’encaissais les coups en serrant les dents de rage et je lui crachais, ravi, ma victoire définitive à la figure : la chienne ne servirait pas non plus à mettre bas car elle était stérilisée, et c’est là que le galguero désista définitivement.

Au fil des années je me suis habitué aux fugues de Senda, le village s’habitua aussi peu à peu à sa présence, son invalidité et sa sympathie lui valut l’affection de grands et petits.

À 20 ans j’obtins un travail en ville, et je pris Senda avec moi. Elle avait 8 ans lorsque je l’avais recueillie, elle était déjà âgée, et je sus qu’elle n’allait pas me tenir compagnie longtemps en ville… Un cancer qu’elle dissimulait avec normalité la dévorait intérieurement, et on lui avait donné un maximum de 3 mois.
 

 

J’essayais d’en profiter tous les après midi au cours de nos promenades où les enfants essayaient de la toucher et les grands cherchaient à connaître son histoire, émouvante, personne ne restait insensible face au courage de Senda, et personne ne pouvait ignorer son allure et sa beauté.

Après des années de voyage, après avoir grandi et être devenu un peu plus mature, je me sentais prêt à revoir mes parents. Je pris une semaine en plein mois d’août et j’emmenais Senda avec moi au village, comme d’habitude, pour rendre visite à mes parents, malgré la mauvaise relation que nous avions. Le village était solitaire, gris et poussiéreux. La jeunesse avait émigré en ville comme moi, et les grands étaient restés, avec leurs petites vies.

Mes parents me reçurent assez mélancoliques face à mon absence qui avait duré plusieurs années, mais avec beaucoup d’émotion aussi, ils furent même émus de revoir Senda… Cette nuit là je dormis avec Senda dans ma chambre, de la même façon que je le faisais en ville, convaincu qu’à mon réveil Senda serait partie faire un tour en forêt, du côté ouest du village. Mais non, cette nuit là elle dormit à mes côtés, fatiguée. Dans la pénombre de la chambre, elle me parut plus vieille que jamais.
 

 

Au lendemain, Senda ne me quitta pas d’une semelle, et après le repas, au lieu de dormir jusqu’au soir, comme à son habitude, elle m’incita à jouer avec elle, en la suivant elle commença à courir à travers le village.

Senda continua à courir jusqu’à la sortie du village, jusqu’à l’orée du vieux bois de peupliers et pins, du côté ouest. Elle m’attendit là, patiemment. Je voulais revenir en arrière, mais elle continuait à m’attendre au même endroit, quand elle fut sûre que j’allais rester elle commença à marcher lentement vers l’intérieur de la forêt. Je l’accompagnais, méfiant et trempé de sueur, et je m’abritais à l’ombre des arbres. Elle me regardait et je la regardais, si elle avait pu parler elle m’aurait sûrement dit : « viens, je veux te raconter un secret », et ce fut ainsi.

Elle s’arrêta en plein cœur de la forêt, à côté d’un tas de troncs. Elle s’assit et me regarda, peut être essayait-elle de deviner mes pensées. Je portais mes mains à mon visage, j’étais ahuri. Des dizaines de galgos étaient pendus à des cordes, comme des drapeaux. Leurs gueules diaboliquement ouvertes d’où pendaient leurs langues. Leur peau était presque transparente et ils avaient les yeux enfoncés. Leurs pattes avant montraient bien la souffrance et l’agonie qu’ils avaient subie, car leurs coussinets étaient ouverts et à vif à force d’avoir essayé de s’appuyer sur l’arbre, et sur l’écorce on voyait encore les traces de sang séché.
 


 

La pourriture imprégnait ce spectacle et la pénombre montrait tout ce que cette scène avait de honteux, d’amoral et d’illégal.

Ces corps n’avaient reçu aucune autre visite à part la mienne, et certainement celle de Senda tous les matins jusqu’à ce que je la prenne avec moi en ville. Seuls le galguero et elle connaissaient cet endroit, elle était la seule à calmer ses compagnons, qu’elle avait certainement vu mourir, pendus un à un sur ces arbres. Je suis sûr que c’est ça qu’elle a voulu me dire. Parmi tous ces corps qui se balançaient au son du bal mortuaire du vent, je vis apparaître d’autres chiens, avec des yeux verts et lumineux reflétant le peu de lumière qu’il y avait à cet endroit où nous étions Senda et moi. Ils venaient de la partie la plus touffue du bois, faisant bouger les arbustes et ils s’annoncèrent en silence complet, sans un seul aboiement.

Je vis alors Senda partir en flèche vers eux sans regarder en arrière, et je pris peur car j’étais incapable de prononcer un mot pour la rappeler, et parce qu’en essayant de marcher je vis que Senda était toujours là, couchée à mes pieds. Elle venait de mourir et sa course avec ces pauvres âmes n’était autre que le retour vers la liberté enivrante de la mort, c’était elle le guide, la garantie du bonheur de tous ceux qui n’avaient pas pu en profiter. Je pris le corps de mon amie, encore tiède, encore musclé, et je creusais un trou à ce même endroit où elle s’était laissée mourir.
 
 

 
Ainsi qu’elle l’avait voulu, je dénonçais le galguero. Il affronta une bonne amende, et je fis savoir à tous l’histoire de ces bêtes sur un livre qui fut publié, ceci permit à mes parents de comprendre la misère de l’univers dans lequel ils étaient plongés y dont ils étaient complices.

Mais je n’ai pas de repos, car je sais que le galguero du village continue à utiliser ses chiennes pour mettre bas, en les alimentant de misère, certaines sont pendues d’autres sont laissées à leur propre sort et personne, pas même ma famille qui a vécu si près de Senda, qui a lu le livre, qui s’est retournée contre cet homme violent, ose se montrer hostile. C’est pour cela que je vais continuer a diffuser la misère de ces chiens, qui ne sont qu’un tout petit reflet de tout ce qui se passe dans beaucoup d’autres villages espagnols.

Je continuerai à me promener dans la forêt, pour retrouver Senda, entourée d’une meute chaque fois plus nombreuse qui me regardera avec des yeux doux, ce sont les fantômes de l’injustice prolongée, la manifestation silencieuse de la mort, tous mes projets vont à eux, aux galgos du côté ouest"
 

 
 
Source: galgosfrance.net
 


 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Sauvetage de Galgos

 

Pour croire en l'enfer que ces chiens vivent...

 

 


 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

Scooby Belgium

Voici un un petit documentaire qui vous permettra de découvrir l'action et les buts de Scooby Belgium, une des associations de sauvetage de Galgos.


 

 


 

 


 
 
posté le jeudi 09 avril 2009

 
 
N'hésitez pas. Pour toute question, suggestion...
 
 


Commentaires

 

1. levr.  le 24-05-2013 à 12:05:36

Vous connaissez Le Refuge de l'Arche, en Mayenne ?

http://www.refuge-arche.org/index.php

Peut-être peuvent-ils recueillir des chiens aussi (il y a des chats).

Cordialement.

 
 
 
posté le mercredi 08 avril 2009

Activist's pledge / Le serment du militant

 

 

 
This candle burns for all the abused animals
 
Activist's pledge
 
Until the last flesh is consumed
And no more animals are born to doom
Our struggle is beside the week
Respect for life is what we seek.

Until the last is forced to entertain
And no more animals are driven insane
For all those beaten to a cower
We lend our strength and ou power.

Until the last suffers in a cruel test
And scientific fraud is finally confessed
To those voiceless we give them words
Until their agonize cries are heard.

Until the last dead skin is worn
And for usage no animal is born
Relentless battles we must fight
Until all others see compassion's light.

Until the last abuse has ceased
And existence is granted to every beast
We won't abandon or give in
Because this war we intend to win.
 
 
 
Cette chandelle brûle pour tous les animaux abusés
 
 Le serment du militant
 
Jusqu'à ce que la dernière bouchée de viande soit consommée
Et que les animaux ne naissent plus pour cette fatalité
Notre lutte bénévole sera,
Le respect de la vie est la seule chose que nous recherchons.

Jusqu'à ce que le dernier animal ait été forcé de divertir
Et que plus aucun ne soit rendu fou,
Recroquevillé sous les coups,
Nous leur prêterons notre force et notre pouvoir.
 
Jusqu'aux dernières souffrances d'un test cruel
Et que la science frauduleuse soit reconnue comme telle
A ces sans-voix  nous donnerons nos mots
Jusqu'à ce que leurs cris d'agonie soient entendus.

Jusqu'à ce que la dernière dépouille soit portée
Et que les animaux soient simplement utilisés
Notre bataille sera sans relâche, nous devons nous battre
Jusqu'à ce que tous les autres voient la lumière de la compassion.

Jusqu'au dernier abus
Et que le droit à l'existence soit accordé à tous les animaux
Nous n'allons pas céder ou abandonner cette guerre
Car nous avons bien l'intention de la gagner.
 
Source: http://www.galgonews.com/. Traduction par mes soins.
 


Commentaires

 

1. cecile brun  le 02-03-2010 à 17:30:45

je n'ai pas de site;mais un blog:
http://cecile-cary.blogspot.com
les larmes m'aveuglent;je sais;c'est inutile.puis-je ecrire et faire circuler le texte-militant-en fin de page?j'attends votre reponse;si oui; je l'ecrirai sur mon blog;et le ferai circuler autant que cela se peut.toute ma tendresse;et chapeau bas pour vos actions;si mes forces revenaient;avec quel enthousiasme je vous rejoindrais!!!!cécile.

 
 
 
posté le mercredi 08 avril 2009

Tout est dit...

Pourquoi notre investissement, justement résumé par Nelly, un pilier de GalgosFrance...
 
 
"Tout animal mérite d'être sauvé, en France ou ailleurs, mais le choix de notre combat est que l'Espagne se situe en dehors de nos normes, par les maltraitances qui sont banalisées, par l'impunité des bourreaux, par la non responsabilisation de sa population, et surtout par son indifférence face à la douleur...
 
C'est ce qui est inadmissible et nous pousse dans ce combat, c'est la grande difference entre nos deux pays...
 
En France, il y a aussi des abandons, mais sans la barbarie ou la cruauté qui entourent ceux-ci...
 
En France il y a des maltraitances, mais ça reste exceptionnel et ce n'est pas prôné comme une culture ancestrale...
 
En France il y a des condamnations envers les tortionnaires, et pas le rejet systématique des plaintes classées sans suite par la justice...
 
En France enfin, il y a des animaux errants, mais ceux ci ne sont pas traqués et assassinés pour porter leur misère loin des yeux...
 
En France les conducteurs évitent les animaux errants sur les routes, en Espagne on les écrase...
 
En France on s'apitoie sur un animal affamé et abandonné, on lui jette un bout de pain et un peu d'eau, parfois on le recueille ou le porte a la SPA... en Espagne, on lui jette des pierres (même les plus jeunes, appelés à bonne école), on le frappe, on active son agonie, dans l'indifference absolue de la populasse qui n'a pas plus de compassion dans les  yeux que d'amour dans le coeur..."
 

 

 

Je n'ai rien à ajouter...

 

 


 
 
posté le mercredi 08 avril 2009

Tout est dit...

 

 
Écoutez. Le tuer, j'ai pas le cœur. Alors, je vous l'amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c'est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C'est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j'irai le perdre dans les bois. Je l'attacherai à un arbre, pour ne pas qu'il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu'il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mie x l'attacher et puis se sauver, pas l'entendre crier, c'est trop triste, on n'est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j'ai pas que ça à faire, on n'a pas encore fini les bagages.
 
 

Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d'autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c'est qu'on a le cœur tendre, qu'on ne peut absolument pas supporter l'idée qu'une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque "ces gentils compagnons" se mettent à être malades et coûtent "les yeux de la tête" en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n'ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.



Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s'empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d'argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l'idée), mais c'est un gouffre financier.



Fonder un refuge ne peut être qu'une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l'indifférence générale devant l'omniprésence de la misère animale. C'est le fait d'âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s'agit de gens à faibles ressources qui s'épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.



Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d'aliments ont stimulé une frénésie d'achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La "rentabilité" exige qu'une femelle d'une race "vendeuse" ponde et ponde jusqu'à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n'est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c'est le chantage cynique de tout à l'heure : "Vous le prenez ou je vais le perdre". C'est exactement le coup de l'otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : "Vous me la donnez la caisse ou je l'égorge." On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l'animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n'aime pas dire "amis des bêtes"), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d'un refuge quand on dispose de peu de moyens.



Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d'inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s'occuper d'animaux alors qu'il y a tant de détresses humaines... Et quand l'apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l'euthanasie en masse par les services de l'hygiène publique, pas fâchés d'être débarrassés.



Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait "refuge" et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S .V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d'usage concernant les règles d'hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie "normale" était l'euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.



Il faut que l'animal cesse d'être considéré comme un objet, un bien "meuble" qu'on achète, qu'on vend, qu'on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les "mauvais traitements", d'ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d'un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d'un enfant. C'est le formidable et trop prévu nombre d'abandons liés aux départs en vacances qui m'a mordu au cul.



Savez-vous qu'ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d'aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? "Avec la planche à voile sur le toit de la voiture" m'a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l'air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !



PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage"



François CAVANNA
 



"[...] En occident, on versera un pleur de connivence sur la perte sèche, mais, n'est-ce pas, faut ce qu'il faut. Là non plus, pas sur les canards. Qui pleure sur un canard ? Je vais vous épater : moi, je pleure sur un canard. Ces multitudes de vies tolérées à seule fin de grossir le plus vite possible pour être transformées en merde par nous, 6 milliards de tristes connards, et balancé aux ordures toutes palpitantes parce que les traîtres connards ont peur pour leur petite gueule si importante. Oui, vaut mieux que j'arrête, je perds les pédales. Notre petit confort, nos petits bonheurs de gourmandise ont les pieds dans un marécage de sang, de merde, de souffrance et de superbe indifférence. Savez-vous quoi ? Je ne puis plus voir des vaches dans les champs, des moutons, des poules picorant sans, tout de suite après le premier attendrissement, sentir une main qui me broie les tripes en même temps qu'une voix me hurle dans la tête: "des condamnés à mort ! Ce sont tous des condamnés à mort !". J'essaie de me dire "ils ne savent pas." Je n'en suis pas très sûr. Et les oiseaux sauvages ? Ah ceux-là hein ? Eh bien ce sont des salauds. Méprisant les frontières et les embargos, ils transportent dans les migrations les sales virus et les sèment par le monde. Sus aux migrateurs ! Chasseurs, à vos fusils ! Tuez tout, on a pas le temps de leur regarder le blanc de l'oeil ni de leur prendre le pouls."



François Cavanna




Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c'est pas très bien vu chez les hommes. C'est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d'infirmité mentale. Mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j'aime bien comprendre le monde. Et c'est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l'homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C'est parce que j'essaie d'être vraiment, pleinement homme, c'est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d'égalité ce qui est homme et ce qui ne l'est pas.



M'emmerdez pas avec votre St François d'Assise, j'ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu'un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu'une lamentation devant les espèces, j'm'en fous, je ne suis pas collectionneur d'espèces, des millions d'espèces ont disparu depuis que la première lave s'est figée. Seuls m'intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète ? L'homme n'a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S'aime-t-il le bougre ! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l'art, la publicité, la science même n'intéressent les hommes que lorsqu'ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu'exaltation de l'homme, incitations à aimer l'homme, déification de l'homme. Les bêtes n'ont pas, si j'ose dire, la parole. Elles n'ont pas d'avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». Utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu'ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois.



De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu'il n'y a plus de place pour les oiseaux ? Du droit du plus fort, hé oui ! Voilà qui est net ! Ne venez plus m'emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l'image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l'humanité en route, il n'existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». Le travail est déjà bien avancé et le mouvement s'accélère. La mécanisation libèrera -peut-être - l'homme du travail « servile ». Elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n'a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n'existe quasiment plus à l'état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L'insémination artificielle a déjà réduit l'espèce « boeuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s'en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d'une « bouleversante grandeur » où l'homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux ... oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs ... pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d'affaires. Pourquoi je m'énerve comme ça ? Parce que je les voudrais semblables à ce qu'ils se vantent d'être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu'ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu'est la bête et ce que devrait être l'homme, il y a le con. Et le con s'octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l'univers entier, tant qu'une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l'aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur » « inférieur ». Rien que ce mot ! Il y a même toute une hiérarchie ....
 

 

François Cavanna
 
 
Source: http://www.spa.asso.fr/964-les-coups-de-gueule-de-cavanna.htm
 


Commentaires

 

1. fleurdefeu  le 11-06-2009 à 10:19:17  (site)

bonjour !

J'applaudis des deux mains !!!
Un animal n'est pas un meuble, ni un jouet dont on se débarrasse lorsque on se lasse !!!
Avec les vacances qui approchent, bcp vont être abandonnés...affligeant...
tout comme (et c'est vrai par expérience) les personnes âgées se retrouvent en maison de retraite plus nombreux en cette période aussi...

Ne t'inquiéte pas pour "la politesse", c'était pas mon but !!
bisous et courage !!!
co
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posté le samedi 04 avril 2009

MILA... et mon coup de gueule

C'est la maman podenca de 3 chiots magnifiques que nous avons recueillis dans l'urgence, l'euthanasie était prévue le 15 Mai pour toute la famille...
 

 
 Nous avons sorti ses bébés dans un premier temps, et elle a dû patienter dans le couloir de la mort à Hellim qu'une place se libère au refuge...

 

 

 

 

Mila est sortie d'affaire: c'est une podenca de 3 ans, d'une douceur rare... regardez ses yeux...

 

 

 

 

C'est grâce au travail acharné des bénévoles locaux que nous sommes informés et pouvons parer à ce qui nous semble le plus urgent,  le sauvetage des chiens martyrisés (Angel, TristegriaDonna depuis la création de ce blog... un mois seulement, un refuge seulement... et nous sommes en période "creuse", le massacre traditionnel des chiens de chasse a lieu à la fin de la saison).

 

Puis nous privilégions les chiots, et enfin, viabilité de l'action oblige, les chiens susceptibles de "partir facilement" à l'adoption... 

 

Le dilemne est grand, et l'action sans fin, car nous devons toujours essayer d'assurer un roulement des accueils en refuge pour sauver ces victimes de la cruauté...

 

Mais n'oubliez pas qu'en France aussi des chiens sont euthanasiés chaque jour dans l'indifférence la plus totale, que des refuges ferment faute d'adoptants, que la SPA a besoin d'aide...

 

On ne peut pas être sur tous les fronts, le mien est celui des Galgos car c'est celui qui m'a "appelée", mais bien avant cela j'adoptais et j'intervenais pour sauver des vies animales...

 

Qu'importe le moyen, le tout est d'agir, ou plus simplement de ne pas être complice du cercle de la maltraitance par ignorance ou par facilité. 

 

Alors arrêtons d'acheter des chiens en élevage, d'autant que cela ne garantit pas (malheureusement) toujours la bonne santé du chien, et ne les faisons pas reproduire

 

Bref: agissons, diffusons...

 

Contact: salvanimal-france@neuf.fr

 

 

 


 
 
posté le jeudi 01 janvier 1970

Non au massacre entre chiens à Talavera

Je transmets:

 

"Au sujet de la perrera de Talavera-TOLEDO- les compagnons d'APATA nous envoient un communiqué suivant avec les photos suivantes. J'ai vu cette jaule elle est absolument honteuse. Les gens y déposent là les chiens dont ils ne veulent plus sans même rencontrer le personnel.


ET ce qui est sur ces photos est horrible, dans tous les centres il peut y avoir des accidents par bagarre entre chiens, mais au moins les bénévoles essaient de l'éviter.


Le personnel de cette perrera et de la mairie permettent que des chiens soient déposés dans le même enclos, que ce soit pour quelques heures ou toute la nuit, et malheur pour les petits chiens qui sont tués par les grands. Ce que la Mairie de Talavera a répondu à  Matilde d'Altarriba après avoir vu ces
photos, nous n'en croyons rien. "



  De: FundacionAltarriba
 Fecha:  31 de agosto de 2009 13:08 
 

 

Je viens de parler avec les responsables de la gestion vétérinaire de cette perrera de Talavera, et ils garantissent qu'ils respectent les délais de manière scrupuleuse, et qu'ils euthanasient quand il n'y aura pas d'autre solution pour des raisons d'espace. Ils me disent, avec assez de logique, qu'ils sont les premiers intéressés pour respecter les normes parceque dans le cas contraire ils risquent une sanction, puisqu'il s'agit d'un centre public et par conséquent contrôlable. Les animaux sont dans des cages mais passent une bonne partie de la journée ensemble dans des cours promenade. Le délai de sacrifice est de 20 jours, bien que pendant ce temps peu de gens s'intéressent à eux. Les chiens ne sont pas nécessairement euthanasiés à la fin de ce délai, sauf si la perrera est pleine. Mon impression personnelle après avoir parlé avec la Mairie, est qu'ils font ce qui peuvent et y mettent de la bonne volonté. Le responsable est une personne qui aime les animaux, et il m'a fait très bonne impression. Le centre lui-même et sa gestion ont été félicités par l'opposition, et cela me paraît déjà assez clair.



 De: José Francisco Rivas Cid
24 Septembre 2009
 

Chers partenaires, Une fois de plus nous vous demandons votre aide pour résoudre un problème avec le service de la fourrière de la Mairie de Talavera (Tolède). Dans les installations de la fourrière existe un espace en libre accès pour que toute personne puisse livrer ou prendre des animaux, à toute heure et sans aucun type de contrôle ou de supervision. Par conséquent quand le personnel municipal est parti, les gens introduisent les animaux qu'ils ne veulent pas dans cette jaule où sont rassemblés des mâles, des femelles, des grands animaux et des petits. Vous pouvez imaginer le problème dans le box. Des luttes entre les animaux finissent parfois en décès comme cela s'est produit ce week-end et a été déjà dénoncé par le protecteur d'animaux local APATA. L'intention de notre action est d'aider le protecteur APATA dans la dénonciation qu'ils font et obtenir que la Mairie de Talavera ferme. Nous vous joignons une lettre type de protestation pour que vous l'envoyiez:

José Francisco Rivas Cid


 

 

 



 


Por la presente deseo  manifestarle mi más profunda desolación ante los hechos acaecidos en las  instalaciones del servicio de recogida de animales abandonados de esa ciudad  donde el pasado fin de semana aparecieron muertos varios perros en un jaulón de  libre disposición para entregar y coger perros sin ningún criterio ni  identificación.


Me sumo completamente a la  iniciativa de la  asociación APATA en la que se solicita la retirada de este  jaulón. Este sistema no controlado provoca que convivan en el mismo espacio animales grandes y pequeños, machos y hembras de caracteres diferentes  introducidos por manos anónimas a horas intempestivas con los consiguientes  riesgos de peleas y ataques entre perros que tan nefastas consecuencias ha  tenido en esta ocasión.


Este sistema permite además  que cualquier persona pueda retirar un perro del jaulón, sin identificarse y sin  saber cuál va ser el destino del perro con el consiguiente riesgo  de que el  animal sea maltratado o usado para fines ilegales.

Por otra parte la  existencia del jaulón podría contravenir claramente lo establecido a tal fin por  la Ley de  Protección Animal de la  Junta de Comunidades de Castilla Las Mancha que exige el  registro de las personas que entregan o que adoptan  animales.


Por estos motivos le  rogamos que se retire de forma inmediata el jaulón de las instalaciones arriba  mencionadas. Asimismo le pido que durante el breve lapso de tiempo que por ley  los animales deben permanecer en esas instalaciones, se les garantice el máximo  nivel de bienestar en relación a la aportación de agua, comida y limpieza (incluidos los días  festivos) desde el primer día, tratamiento veterinario y atención por parte de  profesionales debidamente cualificados para esta importante  tarea.


Esperando que tenga en  cuenta esta solicitud aprovecho la ocasión para saludarle  atentamente,



Nom, n° de carte d'identité



Vous pouvez le faire par la page web de la mairie : www.talavera.org Dans la partie supérieure de la page web"  contactar"  et dans la page qui est ouverte en "queja" Remplir le formulaire avec vos coordonnées. Pour ne pas écrire à nouveau toute la lettre, vous pouvez utiliser le copier/coller.

 


Commentaires

 

1. dong-mei  le 08-07-2011 à 22:30:44

Tout est tellement révoltant, la cruauté humaine n'a vraiment aucune limite, quelle honte

 
 
 
 

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