posté le 12-04-2009 à 00:23:13
Aguilar de la Frontera: Assassinat de deux innocents
publié le 31-03-2009
"Un
jeune mastin avait été signalé aux bénévoles oeuvrant sur Cordoba,
blessé, probablement torturé ou victime de mauvais traitements. Une
corde enserrait son cou, et la boite cranienne était enfoncée avec une
large blessure. Accompagnant ce malheureux, une petite chienne, jeune
et saine, le suivait partout. Ces deux pauvres abandonnés cherchaient
compassion dans une rue d'Aguilar de Cordoba.
Les bénévoles avertis du cas avaient
trouvé des accueils et mis en place le sauvetage, venant demander de
l'aide au vétérinaire de la ville, possédant une clinique. Celui-ci non
seulement avait refusé son aide mais il avait sommé les bénévoles de
les récupérer avant le lendemain...
A peine quelques heures plus tard, ce même jour, le vendredi 27 mars
2009, le vétérinaire accompagné d'un commis était allé sur le lieu où se
trouvaient les deux chiens. Après avoir immobilisé la mastine qui n'avait
opposé aucune résistance, le vétérinaire lui plaqua la tête au sol et
lui fît l'injection mortelle d'euthanasie... puis il attrapèrent la
pauvre petite chienne avec un lasso, lui enserrant le cou, elle se fit
pipi dessous de panique avant de mourir elle aussi de la même
injection. Ceci se déroula devant des témoins en pleine rue, alors même
que le sauvetage des 2 malheureux était planifié pour le lendemain
matin.
Ce "vétérinaire"
assassin, honte de sa profession, sans respect pour l'ethique, sans
coeur ni compassion se retranche derrière la municipalité qui l'a
mandaté pour recueillir les animaux errants ...exterminer serait un
terme plus juste..."
La réaction du vétérinaire face à l'indignation générale:
Publié le 5 Avril 2009
Les faits relatés par lui-même:
"A 13:45h se sont présentés non un mais deux employés de la municipalité pour me prendre et aller recueillir
sur le lieu en question divers animaux pour lesquels avait été déposées diverses demandes de capture.
Du
fait de la taille de certains chiens et de l'aggressivité de l'un
d'entre eux ,l'employé municipal devra les capturer au lasso, s'opposant
à ces animaux d'une aggressivité atroce; quant à moi je décidai de les
immobiliser par une injection d'un mélange de calmoneosan et ketamina
en intramusculaire, la seule option possible compte-tenu des
circonstances. Au bout de quelques minutes, les anuimaux étaient
neutralisés.
Compte-tenu de leur taille on procèda ensemble à la
vérification de puces (aucun n'en avait) et nous avons procédé à
l'euthanasie sur place, pour ne pas avoir à les déplacer deux fois du
fait que la manoeuvre aurait été difficile à cause de leur poids et
leur taille. L'euthanasie a été faite au tiobarbital et ensuite avec du
T-61 par intraveineuses avec cathéter.
(...)
Y'en
a marre de toute cette hypocrisie et de regarder de l'autre côté, nous
autres vétérinaires, en tant que responsables du sanitaire animal; que
cela nous plaise ou non, nous avons la responsabilité morale et
professionnelle de réaliser les euthanasies dans de tels cas.
S'il faut
chercher un seul et vrai responsable de tout ce mécanisme, c'est vers
les municipalités qu'il faut se diriger, qui en définitive sont celles
qui dictent les ordres, et pas vers cet employé ou ce vétérinaire qui
euthanasiera l'animal (...)"
Non, monsieur .... car la différence entre vous et l'employé c'est que vous, en tant que professionnel
libéral,
vous n'avez à répondre à aucun ordre si ce dernier ne respecte pas l'éthique de votre profession ...
Source:http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-29907146.html