"Je pensais que je ne vivrais pas assez longtemps pour le raconter."
C'était il y a une semaine à Rubielos, Teruel,
ville où la famille de Ramon a une maison de campagne. C'était le dernier jour de la période de chasse à la perdrix
et son fils et lui étaient partis à la chasse dans les bois. Le père
était en attente sur une piste, quand une meute de chiens s'est
jetée sur lui. «10 ou 15 chiens ont sauté sur moi et
ont commencé à
mordre, je n'y croyais pas», explique-t-il.
Heureusement, son fils, en dépit de sa position sur la colline, a pu entendre et voir ce qui se passait. Quand il est
arrivé sur la piste où Ramon était couché sur le sol, le propriétaire des
chiens était déjà arrivé sur les lieux et essayait de les faire lâcher à coups de crosse.
Il a réussi... mais l'attaque ne
s'est pas arrêtée là: quand le fils s'est dirigé vers la voiture pour
chercher de l'aide, deux des chiens l'ont suivi, et se sont jetés sur lui,
le blessant à la jambe, pour laquelle il a reçu plusieurs points.
Pour
défendre son fils, Ramón a tiré de son arme sur l'un des chiens et, une
fois libéré, «boiteux, comme il pouvait» il s'est s'approché
de la voiture.
Père et fils sont allés au plus proche centre médical, à
Mora de Rubielos, d'où ils ont été conduits d'urgence à
l'hôpital de Teruel. "Ils ont dû m'opérer au niveau de la tête, l'aine et les
testicules, et j'ai perdu une demi-oreille", explique Ramon Rubira, qui
jeudi a été transféré de Teruel à l'hôpital de la Plana.
La Famille Rubira a déposé une plainte auprès de la Guardia
Civil de Teruel contre le propriétaire des chiens, qui avait 50 animaux l'année dernière "qui ont déjà failli
tuer un autre voisin".
Malgré la gravité de ce qui s'est passé, Ramon
regrette que les autorités n'aient prêté aucune attention à son affaire
et il espère que la plainte empâchera quiconque de vivre la même chose."
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