Tu viens de quitter notre monde, si jeune, si craintive, tu n'as pas eu le temps de libérer ton esprit de la maltraitance, que tu as subi en espagne.
Je te pleure chaque jour, tu as laissé un grand vide à la maison.
Les 3 mois que tu as passé auprès de nous, ont été intenses, tu nous rappellais chaque jour, ta peur envers les hommes, nous devions faire très attention à notre comportement, au ton de notre voix... tu étais si apeurée.
J'ai pris soin de toi comme si tu étais mon enfant, d'ailleurs, il m'est souvent arrivé de te dire : ( viens ma fifille, viens ) pour te rassurer, tu étais si calme, tu as toujours fait en sorte de ne pas nous gêner, et nous devions souvent regarder où tu étais.
Tu te libérais enfin, quand nous étions seules à la maison, tu me donnais des coups de patte derrière mes genoux pour me dire que tu voulais jouer.
Dès que tu le pouvais, tu venais me rejoindre dans la chambre, pour dormir contre moi. Je t'ai prise dans mes bras pour t'accompagner vers ta nouvelle demeure, je t'ai serré contre moi jusqu'à ton dernier souffle, je ne voulais pas que tu me quittes, ta vie était aussi précieuse qu'un diamant.
Tu resteras à jamais dans mon coeur, pars, ma princesse, rejoindre tes compagnons, que ton repos soit baigné d'amour éternellement."
Fabienne
Commentaires
Merci Popeline pour ta compassion, j'ai transmis ton message à Fabienne...
Bonjour Fabienne
Très émue par votre lettre d'adieu et d'hommage à Mila, je tenais à vous laisser ce petit mot.
Ces 3 mois ont été courts, tout comme les 8 mois de présence de ma petite furette que j'aimais beaucoup....
Hélas, la pauvre était malade et nous a quittés à l'âge de 4 ans....
Je comprends que l'on puisse considérer un animal fidèle comme son propre enfant: tout le monde ne l'entend pas de cette manière...
Je vous souhaite bon courage pour le travail de deuil, mais aussi, bonne continuation dans votre combat (je connaissais le calvaire des lévriers en Espagne, j'adore les animaux et m'intéresse de très près à leur sort).