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Titre du blog : Galgos/Podencos: Aidez-nous à les aider
Auteur : NatachaGalgos
Date de création : 09-04-2009
 
posté le 12-05-2009 à 08:15:23

Dénoncer un cas de maltraitance animale...

Mais nous, en France... à part cette histoire du tordu qui massacre des chiots à coup de sabre... on en est où?

 

 

 

 

Ministère interrogé : Justice

 

Article L.521-1 du code Pénal : protéger les animaux de sévices graves

 

Question publiée au JO le : 22/04/2008 page : 3390

 

Mme Muriel Marland-Militello interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur l’application des dispositions de l’article L. 521-1 du Code pénal. Elle aimerait savoir combien de peines ont été prononcées en application de cet article qui vise à protéger les animaux de sévices graves. Elle aimerait notamment obtenir les chiffres précis pour 2007. Il lui plairait également de connaître le niveau des sanctions infligées aux personnes reconnues coupables des infractions prévues à l’article 521-1 du Code pénal. De plus, elle aimerait savoir ce qu’elle entend faire pour assurer la volonté du législateur de protéger les animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité des sévices graves, ou de nature sexuelle, ainsi que des actes de cruauté.

 

 

 

 

 

Réponse publiée au JO le : 08/07/2008 page : 5997

 

La garde des sceaux, ministre de la justice fait connaître à l’honorable parlementaire que le nombre de condamnations inscrites au casier judiciaire national sur le fondement des dispositions de l’article 521-1 du code pénal est passé de 183 en 2003 à 209 en 2006 (les données 2006 sont provisoires). Les données 2007 ne seront disponibles qu’à compter du mois de septembre 2008. Le tableau suivant récapitule le nombre de condamnations intervenues les 4 dernières années.

 

ANNÉE CONDAMNATION
2003                         183
2004                         188
2005                         185
2006                         209

 

Selon les années, 73,5 à 76,5 % des condamnations concernent des sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif. En ce qui concerne les peines principales prononcées, en 2006, pour les abandons volontaires d’un animal domestique, apprivoisé ou captif, 26 % des condamnations ont donné lieu à une peine d’emprisonnement et 60 % à une peine d’amende. Le montant moyen de l’amende ferme s’établit à 452 euros. Pour les sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif, 57,7 % des peines sont des peines d’emprisonnement avec un quantum moyen d’emprisonnement ferme de 3 mois et 31,7 % des peines d’amende. Le montant moyen de l’amende ferme est de 522 euros. Concernant la politique pénale applicable en matière de sévices graves et de nature sexuelle, les actes de cruauté et les mauvais traitements envers les animaux, la circulaire du 16 mai 2005 a posé les bases d’une politique pénale ferme et active en matière de protection des animaux ; le ministère de la justice demeure attentif à la mise en oeuvre de ces instructions et aux moyens d’en améliorer l’efficacité. En outre, dans le cadre de la réflexion intergouvernementale initiée le 2 février 2008 par le Président de la République et confiée au ministre de l’agriculture et de la pêche au travers des rencontres « animal et société » réunissant l’ensemble des acteurs impliqués de la société et des pouvoirs publics, les questions de la mise en oeuvre des poursuites judiciaires et de la prise en charge des animaux ont été largement débattues. Les propositions d’action qui seront formulées à l’issue de la consultation du public feront l’objet d’un rapport établi par le ministre de l’agriculture.

 

 



Source: http://lisbeth16.vefblog.net/

 

Si vous êtes témoin d'un acte de maltraitance, voilà comment procéder.


La maltraitance est juridiquement le fait de faire vivre un animal dans des conditions incompatibles avec ses besoins physiologiques. C’est, par exemple, le cas d’un animal sans cesse attaché, qui vit dans ses excréments, ou encore qui n’a pas d’eau à sa disposition.
Bien entendu est également considéré comme maltraité un animal peu ou mal nourri, pas soigné ou battu.


Le degré de la maltraitance passible de l’infraction de mauvais traitement à animaux ou d’actes de cruauté est apprécié par Monsieur le Procureur de la République. Les infractions consistant en de simples négligences sont punies d’une amende de 457.35 € et celles considérées comme des mauvais traitements sont passibles d’une amende de 762.25 € ordonnée par le tribunal de Police.


D’autres comportements pourront être considérés comme des actes de cruauté passibles d’une amende de 30 489.80 € et d’une peine de deux ans d’emprisonnement, généralement prononcée avec sursis par le tribunal correctionnel qui pourra également ordonner l’interdiction de détenir, à titre définitif ou non, un animal.


S’il n’est pas facile de dénoncer cette situation s’agissant d’un voisin avec lequel vous avez de bonnes relations ou bien au contraire dont vous craignez la réaction, il n’est pas acceptable de ne pas réagir.

Si aucune solution permettant de faire cesser la maltraitance n’est envisageable, la solution judiciaire doit être utilisée.
 

 

 

Il suffit de vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie du lieu de résidence de la personne qui maltraite les animaux et d’établir une déclaration de témoin en décrivant précisément les faits. Si vous ne souhaitez pas apparaître, vous pouvez demander à établir votre déclaration sur un registre de domiciliation de témoin. Si le Procureur de la République l’accepte, seul votre nom apparaîtra dans la procédure, mais pas votre adresse. Les femmes mariées peuvent donner uniquement leur nom de jeune fille, en toute légalité.

 

Il est vivement conseillé de prendre contact avec une association de protection animale. Si vous souhaitez rester anonyme, l’association à qui vous demandez de ne pas divulguer votre identité pourra envoyer un enquêteur pour contrôler les faits et déposera une plainte en son nom.
 


Il est, de toute façon, préférable qu’une association de protection animale appuie votre déclaration par une plainte et demande le retrait de l’animal à son profit, en application de l’article 99-1 du code de procédure pénale qui est une procédure l’urgence en l’attente de la décision finale. Les associations peuvent donc recueillir l’animal en attendant le jugement et seront représentées par des avocats devant le tribunal.


Si le Procureur décide de poursuivre, il choisira de renvoyer cette affaire soit devant le tribunal de police soit devant le tribunal correctionnel selon la gravité des faits. Vous ne serez pas convoqué à cette audience. Le tribunal jugera le prévenu et décidera du sort définitif de l’animal.


Maître Eva Souplet
Avocat à la Cour
Administrateur de l’O.A.B.A
Texte du bulletin n° 53 de l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs
 
 
 
PS: " sévices graves, ou de nature sexuelle "...
 
STOP à la banalisation de la zoophilie qui circule en masse sur le net et les mobiles !!! Soyez vigilants, pas complices... ça aussi c'est notre devoir de citoyen de le dénoncer !!!
 


 

 
 

Commentaires

pompon le 12-05-2009 à 09:58:52


un coucou je suis d acore avec toi ont fais pas mal au annimaux je te souhaite un tres bon mardi bisous ton ami a plus