Publié le 16 Avril 2009.
"L'Association « Sofía. El Refugio-Escuela » et l'Association Andalouse pour la Défense des Animaux (Asanda) ont fait état aujourd'hui de la pendaison de lévriers dans la localité sévillane de Gerena, où cette semaine ils ont sauvé un chien de cette espèce, gravement blessé.
Dans des déclarations pour Europa Press, l'une des porte-parole des organisations a confirmé que quelques personnes de la municipalité les avaient avertis de l'existence d'un lévrier "dans un très mauvais état", qui avait été pendu en employant une corde "très fine".
Il semblerait que l'animal soit resté environ quatre ou cinq heures pendu, et qu'il se serait libéré seul en employant ses dents.
Cependant, élastique, la corde est restée fixée au cou de l'animal et au bout d'une douzaine de jours, elle était enfoncée de plus de deux centimètres en provoquant une blessure "pratiquement mortelle".
Par suite de la tentative de pendaison, le chien a subi une nécrose dans le tissu du cou, ce qsui a conduit à l'opérer et ainsi également éliminer les vers qui envahissaient ses blessures.
Le lévrier - qui a reçu le nom de »Ocho » - se trouvait en état de choc et déshydraté, après être resté au moins une semaine sans manger, puisque ses lésions l'en empêchaient.
Le vétérinaire qui l'a pris en charge a découvert que le chien avait subi une mutilation de l'oreille, et que son propriétaire avait éliminé la puce d'identification que portait l'animal dans le cou à l'aide d'un couteau.
Le chien récupère.
Ainsi, les organisations de défense ont déposé plainte auprès du ministère de la Protection de la nature (SEPRONA) de la Garde civile dans la localité sévillane d'Aznalcollar, qui doit effectuer les démarches appropriées pour repérer et identifier le propriétaire.
Ils ont également rappelé que ce troisième cas était similaire à ceux observées au cours des derniers mois dans la ville, dans laquelle le Conseil municipal fait la "sourde oreille" à ce qui arrive dans ses rues.
Comme ils l'ont souligné, les maîtres agissent avec une "totale impunité" devant une autorité qui "ne fait rien pour l'éviter".